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Ariège : la digue socialiste ne résiste pas à la vague «Bleu Marine»

par fnj-midi-pyrenees 26 Mai 2014, 20:38

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Un Ariégeois, au moins, se frotte les mains ce dimanche soir : Louis Aliot. 

Le numéro deux du FN, natif d’Ax-les-Thermes, est en effet élu eurodéputé avec plus de 23,7 % des suffrages exprimés de Bordeaux à Béziers. Il est le grand vainqueur des élections européennes sur la circonscription Sud Ouest… là même où, en 2009, il n’était crédité que de 5,94 % des voix !

A l’inverse, Kamel Chibli (PS) et Jean-Pierre Villespy (UMP), les deux autres ariégeois en lice, ne décrochent pas leur billet pour Bruxelles du fait de leur positionnement trop éloigné sur leur liste respective (6e et 18e). 

La circonscription Sud Ouest n’échappe donc pas à la vague «Bleu Marine» qui submerge la France. Le FN se place en première position (23,7 %) et obtient 3 sièges au Parlement Européen, devant l’UMP (18,8 %, 2 sièges) et le PS-PRG (17,2 %, 2 sièges). 

Suivent ensuite les liste EELV de José Bové (11,2 %), Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon (8,9 %) et UDI-Modem de Robert Rochefort (7,9 %), avec un siège chacune.

En Ariège, traditionnelle terre rose, le Parti Socialiste résiste pourtant mieux qu’ailleurs talonnant le Front National (20,78 % contre 23,93 %), reléguant symboliquement l’UMP à quelques longueurs (14,03 %) et le Front de Gauche (11,92 %).

«Eruption volcanique», «plancher historique», «défaite sanglante»… Depuis la publication des premières estimations officielles, les commentateurs politiques rivalisent d’imagination pour qualifier la «gifle» infligée aux partis dits traditionnels.

En Ariège, la «claque» est, peut-être, atténuée mais néanmoins bien réelle, et elle va laisser des traces. 

Difficile en effet d’imaginer les ténors ariégeois du PS, de l’UMP, voire du Parti Radical de Gauche et d’Europe Ecologie Les Verts, pérorer. Là comme ailleurs, le Front National s’impose pour la toute première fois !

L’élection des cinq premiers conseillers municipaux FN de l’Ariège en mars dernier, à Pamiers et La Tour du Crieu, pour symbolique qu’elle soit, n’était donc pas un accident de parcours électoral. 

Avec un taux de participation supérieur à la moyenne nationale (50,46 % contre 44 %) et même européen (43 %), les Ariégeois ont joué le jeu. Le leadership du Front National en est conforté, et la défaite de «l’UMPS» vilipendé par Marine Le Pen d’autant plus cinglante.

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